C’est une déviance sexuelle, une perversion sexuelle dans laquelle l’excitation est obtenue sous l’action de douleurs physiques et d’humiliations (masochisme) et en infligeant des souffrances au partenaire (sadisme).

Ce qui s’y passe…

Qui dit “perversion sexuelle” en appelle à des choses hors norme. Ainsi, les pratiques sadomasochistes bien que longtemps taboues dans l’histoire, sont de plus en plus récurrentes de nos jours. La pratique en elle même se veut encadrée par des règles, des codes, des rites qui la différencie des jeux théâtraux dans lesquels les couples se lancent pour apporter du piment dans leur ébats et c’est d’ailleurs par ces moyens que l’on se retrouve dans cet univers. la plupart des adeptes disent avoir toujours été attirés par la soumission ou la domination. D’aucuns justifient cela par l’hardiesse de leurs enfances. La première expérience est vécue comme une initiation, qui permet le réajustement entre les fantasmes initiaux (très violents et extrêmes) et la réalité de la relation sadomasochiste, encadrée par des limites précises.

Les pratiques

L’univers sadomasochiste est fait de règles strictes, censées garantir le bon déroulement des pratiques en interdisant les débordements. D’ailleurs, tout peut être défini à l’avance, le scénario, les instruments utilisés comme les limites du supportable de chacun. Quelques pratiques:

  • Le bondage : L’idée est d’attacher l’autre dans le but de lui faire ce que vous voulez sans qu’il ou elle puisse se débattre;
  • La fessée : C’est une façon érotique d’éveiller les sens, car l’excitation et la douleur ne sont pas aussi éloignées que l’on pourrait le croire;
  • La punition : Accuser l’autre d’avoir mal agit et la soumettre à une conséquence peut s’avérer très excitant;
  • La privation d’orgasme : le fait de provoquer à l’autre un intense désir sans lui donner le droit d’atteindre l’orgasme;
  • L’excitation spontanée : un banal souper au resto peut devenir hautement agréable en toute discrétion.

des fouets sado-masos

Un jeu risqué…

Si les délires sado-maso sont là pour égayer le plaisir dans le sexe, il n’en demeure pas moins qu’il puisse être utilisé à desseins malveillants. Une vengeance, une frustration, de la violence peuvent très bien se cacher derrière la torture que l’on inflige à son/sa partenaire pendant les séances. Hors mis cela, on a un risque de dénaturation du sexe et d’addiction. la douleur à ressentir peut devenir une drogue qui nous soulage, si bien que du sexe sans brutalité est fade pour l’individu concerné. Des risques de blessures et lésions… Sans rire, c’est ce que l’on peut subir si on est devant un novice qui veut s’essayer à de nouvelles choses sans savoir comment s’y prendre. Comme pour tout ce qui attire et tout ce qui pétille, l’adage s’applique encore ici : tout excès nuit!

Source : Doctissimo, Le Figaro, Sciences Humaines, Véro la Sexo.

Catégories : AutresPlus

Adam's Zambou

Chercheur en Phytopathologie-phytopharmacie, cinéphile, passionné de musique, d'animés, et de technologies.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

English