En visite dans la région, le ministre de la santé Publique André Mama Fouda indique qu’il n’y a aucun cas de choléra et demande le maintien du renforcement de la surveillance de l’épidémie.  

La visite effectuée par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, dans la région de l’Extrême-Nord les 13 et 14 septembre dernier a permis d’évaluer le niveau d’avancement des travaux de la construction du centre hospitalier de référence de Maroua. Mais aussi et surtout de faire le constat, pendant son séjour, de la lutte menée contre le paludisme et le choléra. Et les efforts déployés par le personnel de santé et les communautés pour combattre ces maladies depuis l’apparition des cas dans la région du Nord rassurent.

Dans la lutte contre le paludisme, «la distribution des moustiquaires durant les trois premiers cycles montre qu’il y a une bonne adhésion des communautés. Surtout que, nous avons touché les 1 300 000 enfants que nous recherchons. Nous constatons que c’est une action à haut impact et nous appelons les mamans à ce que parallèlement les enfants dorment sous les moustiquaires», indique le ministre André Mama Fouda.

En ce qui concerne la lutte contre le choléra, «nous savons qu’il y a deux districts qui bordent notre région et qui sont des districts en épidémie dans le pays voisin. Des réunions transfrontalières ont été engagées, une grande préparation est faite du côté du Cameroun, et je voudrai dire à tous que jusqu’à cette date, il n’y a aucun cas de choléra dans la région de l’Extrême-Nord», précise le Minsanté.

 

Si aucun cas de choléra n’a été déclaré dans la région, la surveillance reste de mise. «Nous travaillons avec les communautés qui ont été capacités et nous demandons à ce que la surveillance reste renforcée dans les districts qui sont proches des zones qui sont en épidémie de choléra», instruit le ministre. Non sans interpeller les populations à continuer à observer les règles d’hygiènes élémentaires.

 

Lors de cette visite du Minsanté, le district de Maada dans le Logone et Chari, qui est dans une zone l’attriste, a été doté d’un or bord, un moyen de transport nécessaire pour des urgences. Dans la région de l’Extrême-Nord en cette fin de saison de pluies, des eaux stagnantes dans les quartiers ont entraîné la prolifération des moustiques. Et les aires de santé accueillent de nombre cas du paludisme qui inquiète de plus en plus et dont le traitement est une question de moyen financier.

 

par Ibrahima Adama, à Maroua

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Cedric Liam Youbi

Blogueur et développeur web et mobiles à Smook Creative passionné de lecture de sport et de musique

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