Garder une grossesse aujourd’hui relève réellement du courage ou alors même de la folie lorsque qu’on jette un coup d’œil sur la situation financière de certains familles. Tous les moyens sont bons pour “chercher l’argent”, et la conséquence c’est souvent ces grossesses “indésirées” qui doivent être supprimées. Avorter n’est pas un acte sans aléas.

Les types d’avortements

Les types d’avortements

Les risques de l’avortement

Les avortements sont sans risque quand ils sont pratiqués selon une méthode recommandée par l’OMS et adaptée à la durée de la grossesse et quand la personne pratiquant l’avortement a les compétences nécessaires. Il peut s’agir de l’administration de médicaments (avortement médical) ou d’un acte simple pratiqué en ambulatoire.

Un avortement est à risque lorsqu’il est pratiqué par une personne qui n’a pas les compétences nécessaires ou dans un environnement où les normes médicales minimales ne sont pas respectées, ou les deux. Les personnes, les compétences et les normes médicales considérées comme garantissant un avortement sûr sont différentes selon qu’il s’agit d’un avortement médical (pratiqué exclusivement en administrant des médicaments) ou d’un avortement chirurgical (pratiqué par aspiration manuelle ou électrique). Les compétences et les normes médicales requises pour pratiquer un avortement dans de bonnes conditions de sécurité varient aussi en fonction de la durée de la grossesse et des progrès scientifiques.

La complication la plus terrible de l’avortement reste le décès de la femme qui avorte. On déplore environ 47 000 décès directement liés à ces avortements, 5 millions de femmes souffrant de complications après l’acte, comme des hémorragies ou des septicémies (infections générales), des empoisonnements (dus à la consommation de plantes ou médicaments abortifs), des blessures génitales et internes (intestin ou utérus).

Les séquelles non fatales comprennent des problèmes de cicatrisation, la perforation utérine, la déchirure du col de l’utérus, une infertilité, une incontinence urinaire ou fécale (liée à des traumatismes physiques lors de l’intervention).

Source: Le manuel MSD, OMS, Passeport Santé.


Adam's Zambou

Chercheur en Phytopathologie-phytopharmacie, cinéphile, passionné de musique, d'animés, et de technologies.

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