Encore aujourd’hui, les victimes d’agressions sexuelles préfèrent taire les abus qui leurs ont été faits par commodité. Les responsables récidivent encore et encore faisant de nombreuses victimes éffarées. La loi au Cameroun dispose de la souveraineté et des moyens pour punir ces personnes.
Le viol en lui-même
Tout acte sexuel avec pénétration commis à l’encontre du consentement explicite d’un partenaire relève du viol. Le viol associe violence, agression et domination. Il provoque des souffrances physiques et mentales aiguës. Si le droit international fait obligation aux Etats de prendre des mesures positives pour interdire et empêcher le viol, les lois y relatives sont souvent inadaptées et, dans beaucoup de pays par exemple, le viol conjugal n’est ni reconnu ni interdit. les conséquences d’une telle agression sexuelle peuvent être:
- un choc;
- de la culpabilité;
- de la honte;
- une dépression;
- de la colère;
- de la peur et de l’anxiété;
- des problèmes de sommeil (et des cauchemars);
- de la difficulté à manger;
- des souvenirs récurrents;
- des sautes d’humeur.
La loi sur le viol au Cameroun
la législation camerounaise a tout prévu. Dans le code pénal, la loi n’accorde aucune concession aux auteurs de viol.
Dans l’article 296 du code pénal relatif au viol, la loi punit tout acte sexuel avec une personne (homme ou femme) sans son consentement avec des violences physiqueset/ou morales. Constaté, le délit est sanctionné d’une peine allant de 5 à 10 ans de prison.
En plus, la victime devra obtenir réparation. Il est certes impossible de quantifier les dommages d’un viol, mais, un montant symbolique sera versé à la victime en signe de dédommagement. Le montant sera alors fixé par la victime et c’est le juge qui, après avoir apprécié la somme, l’évaluera à sa juste valeur selon la gravité du cas et selon la notion de justice équitable en vigueur au Cameroun.
Le viol n’est jamais acceptable. Quelque soit la raison, si vous en êtes une victime, ce n’est pas de votre faute, c’est toujours de la faute de votre agresseur. Dénoncez le/la et surtout, laissez la loi punir le crime.
Source: Amnesty International, Jeunesse J’écoute, Réglo.
