L’éjaculation précoce est un dysfonctionnement sexuel masculin. Il est perçu au sein de la gente masculine comme un aveu de faiblesse et donc un tabou.
Malgré la manière dont il est perçu, il n’est pas toujours un problème. Il est normal que cela arrive au début de la vie sexuelle active du jeune garçon, à ce stade pas d’inquiétude, avec de l’expérience et de la pratique, on en vient à bout. Par contre, si malgré la pratique répétitive, vous n’arrivez pas à retarder l’éjaculation plus de 2 minutes chrono, vous éjaculez avant, pendant ou quelques secondes après la pénétration, alors vous souffrez réellement d’éjaculation précoce.
Comme pour toutes les maladies et anomalies, il y a des facteurs de risques à éviter. Le stress qui entraine l’angoisse en est un facteur aggravant; le changement de partenaire, certains partenaires plutôt que d’autres; l’anxiété, l’âge; l’hyperthyroïdie (sécrétion exagérée d’hormones) sont chacune d’entre elles des causes de l’éjaculation précoce.
La frustration, la détresse, et parfois même l’évitement de la sexualité en couple sont entre autres les conséquences négatives de cette anomalie. La fierté masculine n’y est pas pour faciliter les choses et ces derniers trouvent plus facile de le cacher et d’éviter la vie affective et sexuelle perdant parfois, le désir de la femme en tant que partenaire.
En parler est plus adéquat car oui, il existe des traitements adaptés pour l’éjaculation précoce. Les thérapies comportementales et psychologiques visent à apprendre à l’homme à identifier et contrôler son niveau d’excitation, le recours aux médicaments comme la dapoxetine. Vous pouvez aussi adoptez de nouvelles attitudes comme réduire la vitesse et le rythme des rapports, apprendre à respirer, se relaxer, faire durer les préliminaires et se laisser guider par sa partenaire.
Source: Doctissimo, Le Journal des Femmes Santé.